Après une exposition unique et secrète dans la petite ville de Bristol en Angleterre, Banksy revient avec trois graffitis.  Vous ne savez pas qui est Banksy, lisez mon article “A découvrir – Banksy, le roi du graffiti…”
“Exposition secrète” parce que la tenue de l’exposition a été gardée secrète aux médias le plus longtemps possible et qu’à la demande de Banksy toutes les caméras (CCTV) de la ville ont été éteintes…  tout cela seulement pour éviter que Banksy soit dévisager.

Son exposition gratuite et ouverte à tous intitulée “Bristol City Museum” a été un grand succès – malgré l’affiche ci-dessus peu accueillante.  Un grand succès pour la petite ville de Bristol qui n’avait rien demandé – c’est Banksy lui-même qui a voulu rendre hommage à la ville de Bristol – et qui n’avait jamais vu autant de gens en un laps de temps aussi court.  En effet, plus de 300 000 personnes sont venues affronter les six heures de queue nécessaires pour voir les oeuvres de Banksy.  Une grande réussite lorsque l’on sait que plus de 10 millions de livres ont été réinjectés dans l’économie de la ville et que la plupart des commerçants ont doublé leurs recettes.

Du coup, la ville de Bristol a même mis en place toute une campagne de sensiblisation pour que les gens puissent faire plus facilement la distinction entre “art” et “graffiti”, que les jeunes arrêtent de taguer les murs de graffitis sauvages et non artistiques et surtout que des oeuvres d’art ne soient plus effacées par la municipalité comme cela été le cas en 2007 lorsque une image de Banksy d’une valeur estimée à 120 000 euros avait été recouverte par les employés de la mairie de Bristol.

Le principe est simple, toute oeuvre murale artistique sera donc photographiée puis mis en ligne sur le site de la mairie de Bristol afin que les habitants puissent voter sur le site.  Ensuite, la mairie enlèvera ou n’enlèvera pas l’oeuvre peinte en fonction de la réponse des habitants;  ce procédé a été utilisé la première fois pour l’oeuvre de Banksy représentant un homme nu perché sous le perron d’une fenêtre et 93% des habitants avaient décidé de garder l’oeuvre.

La communauté des artistes de Bristol insiste aussi sur le fait qu’il ne faut pas les termes “art urbain” et “graffiti” ne sont pas synonymes et qu’il ne faut jamais associer le mot “graffiti” au mot “art”.

Banksy – Les dernières nouvelles

Peu après son show aux Etats-Unis, quelques-unes des ses oeuvres ont été vandalisées en Angleterre à l’aide de pistolet à peinture (paintball).  On peut voir les deux oeuvres ci-dessous vandalisées.

Ensuite, on a retrouvé cela en Afrique…  Beaucoup de gens se demandent encore où cela se trouve, mais il semblerait que ces photos ont été prises au Mali.  Et d’autres ont des doutes que cela soit des oeuvres de Banksy car il ne peut pas être partout à la fois…

De toute façon, la mama africaine qui accroche les barres du zèbre sur la corde à linge, c’est trop fort !!!

On reconnaîtra aussi les deux chasseurs africains qui rappelle son oeuvre intitulé “Trolleys”…

Et le bébé dans le seau (tu es africain…  “Lorsque tu as l’habitude d’utiliser un seau d’eau pour te laver ou laver le linge, la voiture, etc“) ainsi que l’image en dessous me rappelle surtout le style de l’artiste français Jef Aérosol (qui tient actuellement une expo-solo à Dublin)

Banksy – Ces dernières peintures murales…

Vues cette semaine sur Vandalog et photographiées par Romanywg, une peinture représentant un punk intitulée “IKEA Punk” et une autre intitulée “No Ball Games”

PETITE MISE A JOUR – Le blog francophone StencilHistoryX nous explique que le jeune punk tente de lire la notice de son kit IEAK pour effectuer des graffiti sur les murs… Première tentative ratée ! Et on peut lire la phrase suivante “Banksy, par la métaphore Ikea, tend à mettre en lumière qu’il n’y a plus intérêt aujourd’hui à faire du slogan manuscrit pour illustrer ou détourner une scène comme il l’a fait pendant des années (et ce qui est tellement britishement banksyesque) quand tout le monde s’acharne à faire de même.“