Lazy post !!

On est sur Facebook by the way… avec quelques nouvelles par jour pas plus !!

Bon, dans la boîte FB ci-dessous, vous verrez la vidéo YouTube (Traffic cop, motorist in highway brawl) montrant un policier qui se fait taper dessus par un conducteur de camion… Et voilà pourquoi, le gouvernement a décidé va fournir une arme à feu aux « traffic officers » !!

Comme vous pouvez vous en doutez, la réaction des gens est mitigée, certains disent que ce chauffeur a eu surement un gros ras-le-bol après une vingtaine d’arrêts pour obtenir un pot-de-vin !! Et oui, l’année dernière, les conducteurs avaient même manifester pour clamer leur ras-le-bol, car certains camions étaient arrétés tous les 20 kms pour payer un pot-de-vin !!

Et on le comprend mieux en lisant l’histoire plus bas (sous le block Facebook)…

Et le click sur le bouton LIKE  pour nous suivre.

Comme les 10 autres kényens arrêtés pour excès de vitesse, j’ai expliqué au jeune officier de police que ma voiture ne peut pas rouler à 120km/h; et je lui ai demandé de prouver que j’ai roulé trop vite….

Il m’a conduit à son « chef » qui était assis, son carnet de reçus à la main, devant une queue de kényens prêts à payer; le chef était en réalité très rude et il m’a demandé en criant de « la boucler » et de payer 5000 Kshs et d’ajouter mon nom sur le carnet de reçus pour enfin expliquer mon cas au juge ultérieurement »

J’ai essayé de lui expliquer que je ne peux pas passer les 100km/h avec ma voiture; mais cet officier-au-gros-ventre avait du mal à croire que je puisse argumenter avec lui; et il est devenu encore plus en colère, criant encore plus fort… bref, au bord de la colère. Mais je n’ai pas renoncé… et je lui ai dis que je ne paierai pas les 5000 Kshs !

Je lui ai demandé de me montrer des preuves de mon excès de vitesse; et il a crié qu’il est dépositaire de l’autorité publique et qu’il sait ce qu’il dit et qu’ils ont des pistolets radars… puis il a pris mon assurance et mon permis de travail.

Les autres « gentils » kényens regardait la scène pendant qu’ils faisaient la queue pour payer et vite partir. J’ai réussi à parler à ancien officier qui faisait la queue derrière moi que nous ferions mieux de protester jusqu’au bout. Nous étions d’accord qu’il fallait mieux payer 20 000 Kshs à la cour de justice (parce que nous plaiderions coupable comme c’est de coutume) que de donner des sous à cet homme colère qui passait sa journée à collecter de l’argent pour payer les frais d’école de Janvier…

C’est ce qu’il faisait en réalité car, officiellement, la caution est de 3 000 Kshs; et nous avons appris plus tard que le policier n’était pas officiellement de service et hors de sa zone de juridiction; ils sont même venus avec leur voiture privé (ces ripoux gagnent vraiment beaucoup d’argent)

– Pour faire court, les autres « gentils » kényens ont payé et sont partis, bien avant que l’on arrive à la police de Gilgil.
– Moi et l’ancienr officier sommes restés dans une cellule puante; l’ancien officier a appelé son avocat pendant que j’appelé les gens à mon boulot, qui ont ensuite appelé des personnes travaillant dans le gouvernement.
– Les policiers se sont empressés de nous faire payer 3 000 Kshs de caution, caution qui nous a été remboursée quelques jours après; puis ils sont vite partis

Le plus drôle dans cette histoire est que les gens de mon boulot était fou de rage parce que j’ai argumenter avec le policier; ils m’ont dit « tu aurais mieux fait de payer le policier et éviter des ennuis »… Mais, une chose est sure, si nous n’avions pas protesté et ramener les policiers à Gilgil, combien de personnes en plus auraient payé cet homme dans cette première semaine de Janvier ?

C’est clair, on a tous une histoire à raconter sur les policiers kényens; et comme cela fait bientôt 14 ans que l’on vit au Kenya et que nous avons conduit une voiture sans « carte grise » (l’équivalent) et assurance pendant un an, je peux vous dire qu’on en a des histoires… mais cela sera pour prochainement, le temps de faire une petite séance de brainstorming…