Aujourd’hui, on découvre Michael Anderson, un artiste new-yorkais passionné de collage. Bon, ces collages à lui font entre 1 et 3 mètres de long, rien à voir avec les notres en format A4 !!
Sinon, une petite parenthèse pour dire que mon collage « F*ck the bunny » est, après vote du public, dans le top 10… Donc, c’est maintenant au jury de décider du gagnant parmi les dix premiers. Encore un grand merci à ceux qui ont voté pour moi !!
Et puis une rapide traduction d’un texte rébarbatif pour les plus curieux :
Le Nielsen Reports nous apprend qu’aux États-Unis, une personne est exposée à entre 500 et 1 600 messages publicitaires par jour; sachant que nous sommes éveillés seulement 1 000 minutes par jour, cela fait presque une image par minute. Ces données soulignent l’importance de la publicité de masse dans notre vie moderne, nos vies de travailleurs. C’est en gardant un oeil sur ce fait de société (l’omniprésence des publicités, jusqu’à dans notre inconscience) que l’on réalise que les collages de Michael Anderson sont pertinents.
Dans son studio, les méthodes de travail d’Anderson sont méticuleuses. Il utilise exclusivement des affiches publicitaires et des posters de rue qui, une fois réutilisés à une nouvelle échelle, continuent à diffuser un message formaté facile à digérer, typique de la culture pop.
Je viens de me rendre compte que j’avais déjà parlé de l’artiste en 2009 !!
Anderson arrive à ôter aux panneaux publicitaires leur pouvoir de persuasion pour confectionner quelque chose de plus complexe et sagace. Les images d’Anderson apportent de l’émotion et nous parlent, alors que les images originales nous sont insignifiantes. L’abstrait et les figures représentatives se heurtent; la répétition de plusieurs parties de l’image cherchent à nous hypnotiser, nous forçant à chercher à trouver un message caché derrière ces images vives. “Je fais de l’art sur le monde dans lequel on vit » dit Anderson.
Les passionnés de l’art urbain et des graffitis remarqueront l’amour particulier d’Anderson pour le graffiti. Dans les graffitis, il arrive parfois que les lettres soient tellement abstraites qu’elles deviennent illisibles. Prenant les passages écrits des publicités, Anderson fait exactement la même chose en cassant, tordant et combinant les mots et en remplissant le fond de ces collages de formes géométriques, similaires à celles de Keith Haring, anchevêtrées l’une dans l’autre.
Quelle réactivité! Je voulais vous prévenir que je parlais de Peperuka sur mon blog mais je vois que vous êtes déjà au courant ).
On s’est suivis sur Presse-Citron où je suis bien contente de vous avoir découvert car c’est fou tout ce qu’on trouve d’intéressant dans votre « caverne d’Ali Baba »!
N’hésitez pas à écrire un petit commentaire sous l’article et très bonne continuation
Merci Miss Africanscreenshot pour cet article !! Toujours pas parlé de mon article sur Presse-Citron dans mon blog, cela devrait venir prochainement…
En attendant, la question qui tue, pourquoi Président Mwai Kibaki est-il habillté d’un costume de la « Soupe aux Choux » sur l’article de Presse-Citron ?
A
Waouhhh toujours aussi beaux tes collages!!!!!!!!
Pas de nous !!
« Michael Anderson, un artiste new-yorkais passionné de collage. Bon, ces collages à lui font entre 1 et 3 mètres de long, rien à voir avec les notres en format A4 !! »