Articles par mois: octobre 2010

Vous vous souvenez de mon article précédent « Cachez-moi ce sein avec un parachute ! » dans lequel on y trouvait les photos de la dernière collection de Nike Kondakis qui confectionne à Nairobi des vêtements à partir de chutes de toiles de parachute !!

Je m’étais amusé en parlant de son projet pour éduquer les jeunes femmes Maasais que « au moins, les jeunes maasais auront déjà appris que montrer ses seins devant une caméra est un moyen occidental pour vendre des produits. »

Et bien, RafikiKenya nous apprend aujourd’hui que Nike est passée sous le scalpel du photoshop !! Et oui, plus aucun téton en vue !!

La raison derrière tout cela ??? Surement, parce qu’elle a beaucoup de clients américains (ou elle vise le marché américain) et aux États-Unis, les tétons sont strictement interdits sur Internet !!!!

D’ailleurs, si vous lisez cette page qui récapitule les lois de censure Internet dans le monde (en anglais); seuls les États-Unis mentionnent spécifiquement le terme « sein » dans le « Child Online Protection Act« :

[…] représente ou décrit, d’une manière manifestement offensive à l’égard des mineurs, un acte réel ou simulé sexuelle ou par contact sexuel, un acte réel ou simulé, normale ou pervertis sexuels, ou d’une exposition obscène des parties génitales ou des seins post-pubères chez la femme.

Bon, il n’y a rien d’offensif dans les photos de Kondakis mais c’est un principe de précaution, pour être certain que personne ne portera plainte contre son site Internet. Mais, on peut tout de même dire que c’est affreux à voir, non ? C’est pourquoi certains artistes comme Ron English préfèrent coller des Mickey Mouse.

Vraiment, parfois je ne comprends pas une société où les films/images d’ une personne se prenant une balle dans la tête (ou ayant un pistolet sur le crâne) est interdit aux moins de 13 ans alors qu’un autre film montrant quelques tétons post-pubères sera interdit aux moins de 16 ans !!!

Mais il y a bien pire, sur certain journaux Israeliens, on va carrément jusqu’à supprimer les femmes ou mettre des carrés noirs devant leur visage… Allez, on ressort du tiroir cet article « Cachez-moi ces femmes que le monde ne peut voir » !!!

Heureusement, en France, ce n’est pas encore le cas; on peut toujours entendre des gros mots et voir des seins nus à la télé !!!  D’ailleurs, souvent les invités américains s’y donnent à coeur joie en répétant « fuck fuck fuck » à tue-tête…. Et parfois, ceux sont les animateurs eux-mêmes qui en moins de 4 secondes arrivent à gêner les invités américains. Ici, les Pussycat Dolls surprises lorsque Lise Bourguoin sort en moins de 4 secondes une « blonde à forte poitrine«  de dessous le bureau…

Bien sur, c’était pour narguer Elie Semoun, fan de « blondes à grosses poitrines« …

Et dernièrement en France, on a même eu cela !! À la une de Libération !!!

 Vous êtes choqués par cet article ! Trop de seins pour vos yeux !!
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Vacances, jour 8

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J’ai fait un petit pantalon pour Océlia, modèle japonais en lin teint à la main et en liberty (eh oui pour une fois j’ai cedée à du VRAI liberty…. et franchement même si l’effet est sympa, et bien il y a d’autres tissus au moins aussi sympas et pour une fraction du prix: bref, je passe mon tour: on peut quasiment scolariser un gamin pour un trimestre ici avec le coût de deux mètres de liberty: indécent  pour des petites fleurettes à l’anglaise dans sa garde-robe!)

Bref donc voici le pantalon (que si Océlia l’abîme je ne vais plus en dormir  )

Ce qui m’a enchantée
:deconcerte Facile à faire, assez rapide, pas de soucis avec mes boutonnières…. j’ai aimé quasiment tout en faisant le modèle;
 J’aime beaucoup le résultat; un mélange de pantalon asiatique et le futale de tintin
 j’aime ma machine à boutons! trop jolis ces boutons en lin!
Ce qui m’a chagrinée
 Dommage que je n’ai pas le modèle à la taille de Félix; va falloir que je bidouille
 J’ai fait une toute petite erreur de découpe au niveau de la patte de boutonnage, mais facilement ratrappée – ouf

À plus les amis…dites,  ça me ferait plaisir de lire des commentaires, vous savez???? sans quoi ce ne serait plus la peine de publier quoi que ce soit, non???

Ouh la flemmarde!!! Je n’avais pas envie de poster ces derniers jours, mais j’ai une excuse: j’ai un petit garçon fiévreux à la maison qui demande beaucoup d’attention et un trop plein d’énergie  

Bon alors, qu’est-ce qu’on fait pendant les vacances???

On fait mumuse avec un crochet et des tonnes de fil de coton blanc: je me suis dit que je pourrais en faire des bordures de col / des rubans etc… donc le soir je me pose devant la télé (Mad Men) et je fais du crochet…

Et en plus, pour donner un petit coté vieilli: je teins avec du dylon: ici un exemple en « gris éléphant« … Maintenant, faut trouver sur quoi je vais les coudre

*******

On fait une jupe dont le patron se trouve dans le magasine néerlandais « Knipmode« …

Je trouvais le modèle sympa et j’avais envie de chercher autre chose que mes éternelles jupes longues. Faite en wax de Côte d’Ivoire, elle arrive un peu en dessous des genoux.

Ce qui m’a plu:
 La ceinture avec les oeillets et les rubans de tissu: très sympa comme effet
 Le wax, du délire à coudre! j’adore
Ce qui m’a moins plu:
 Pas évidente du tout à faire, j’ai à moitié compris les instructions, j’ai dû couper et recoudre tout une partie car sur le patron il disent de couper un pan en double sur le pli… et on se retrouve avec une jupe qui fait 25 cm de tour de taille de trop… et les poches gondolent un peu…
 Et puis, ça ne tient qu’à moi, mais tant que mes jambes restent blanches, je ne peux pas la porter ça fait ridicule… jupe de plage, alors????

(suite…)

Vacances, jours 5 et 6

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Je produis, je produis, mais j’ai la flemme de publier ce soir!!!!

À demain, alors?

Steve Bloom descend Kitengela road...

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Cette photo panoramique de Kitengela roadVoir Peperuka sur Google Maps est une des plus longue photo du monde et a été publiée dans le livre « Trading Places, The Merchants of Nairobi » du photographe sud-africain Steve Bloom.

Le défi principal pour réaliser cette photo a été de représenter le monde tel qu’on le connait sous une forme rectangulaire en deux dimensions. En réalité, nous voyons le monde qui nous entoure comme un ensemble sans fin d’images qui se chevauchent, se superposent et se dispersent lorsque nos yeux et notre corps bougent…

Cette longue photo de Kitengela Road nous montre toute l’énergie et la dynamique des habitants du quartier de Langata; personne ne pose, donnant ainsi l’illusion de marcher le long de la rue au milieu de la population.

Pour réaliser cette photo, Steve Bloom a pris une photo toutes les quatre pas. Les images ont ensuite été collées ensemble. Alors que nous bougeons avec la photo, le point focal continue également de changer… On peut remarquer que les personnes qui bougent d’un magasin à un autre, comme l’affuteur de couteaux, sont vus plusieurs fois sur l’image.

Dans le livre de Steve Bloom, les images se continuent sur 16 pages et lorsque l’on les impriment avec une hauteur de 1 mètre, cette image fait 40 mètre de long !