Articles datés du 5 avril 2007

We all are heroes…

Partage

Hier, fin d’après-midi:

Mon Homme : “tu sais ce que je viens de voir ?”

Moi : “naaan” (concentrée sur le repas)

Mon Homme : “Un crapaud. Dans la cuvette des toilettes.”

Moi : “????”

Je prépare à manger en rigolant un peu (juste un peu) avec sa blague. Faut pas abuser !

Une fois Océlia couchée, je vais à la salle de bains pour mettre mon pyj’ et là, j’entends “ploufploufplouf” Ca vient des toilettes. Ouf, le couvercle est fermé ! J’appelle mon héros, l’homme de toutes les situations…

C’est le crapaud. Enorme. Tacheté.

Plan d’action (mon homme veut le laisser là, moi je veux le sauver)

Dans la cuisine, mon homme me dit “va chercher une épuisette !”

Une ??? Quoi ??? Keskeçé ?

Du coup, nous voilà armés : un seau et un plateau pour couvrir le seau. Une minuscule et ridicule barquette en plastique. Un tupper en plastique, rond. Une écumoire (c’est ce que j’ai trouvé de plus proche de l’épuisette) et finalement, chacun une paire de gants en plastique (ceux qui ne sont jamais à la taille, que l’on peut trouver dans un paquet de teinture pour cheveux ; collés à la feuille d’instructions)

L’idée de gants vient de moi, j’ai souvent entendu dire que la peau des crapauds est potentiellement toxique.

(D’ailleurs j’ai aussi entendu dire que la peau d’une variété de crapaud est hautement hallucinogène. C’était le Graal de ma jeunesse. C’était peut-être un crapaud comme ça dans nos toilettes ?)

Bref, nous voilà donc armés, tremblants d’effroi près de la cuvette. Je fonce avec mon écumoire, je récupère le crapaud, qui sautille : mon homme est agité d’un tremblement d’effroi, je sursaute, le crapaud retombe dans l’eau: et fait un plongeon dans la tuyauterie, pour s’y engouffrer. Interloqués, gantés et prêts au combat, nous voilà sans crapaud.

Nous avons posé les armes, rabattu le couvercle, et remercié notre bonne étoile d’avoir deux toilettes dans la maison.

Et ce matin, plus de crapaud. Et cette question : si un crapaud rentre, quoi d’autre ?

Suite (si suite il y a) après ce long week-end.