Articles datés du 22 mars 2012

Alors les photos??

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J’ai réussi à prendre quelques photos, pas toutes superbes; et sans repassage, mais voici donc les créations de deux livres… pour l’instant!

Déjà le fiston était trop occupé à regarder les Aristochats pour poser, alors voici son pantacourt Izar, en tissu indéfinissable (un peu la texture des tapis de cartes) et coutures fluo !

Et pour Oc…

La jupe Insa en lin teint à la main et cotonnade raportée de France, élastiques et biais et bout de ruban !

La fameuse Feliz, une version en kanga violet et coton à pois, et une version en kanga et coton Michael Miller (« gnomeville »****que j’adoooooorrrre)

Ensuite les modèles de Maïs…

Le phedka en lin blanc et liberty, pas repassé et tellement sobre pour moi

Et dernière photo, la capella en rose vif; tissu indien de doublure qui est très très léger et pénible (il déteint à FOND, je vous raconterai ça plus tard)  mais les couleurs de ce tissu – une centaine de choix – sont à tomber!!! Avec petite cotonnade fleurie!

Bon c’est tout pour ce soir, je vais coudre un brin (je travaille sur un chèche tressé, façon blousette rose)

À un de ces 4
 

Ah, une information qui concerne les français et les kényens, c’est rare !!!

Une histoire de gros sous !
Si vous ne le saviez pas encore, sachez que Telkom Kenyala compagnie nationale kényenne de télécommunication – avait été racheté en 2007 à 51% par France Télécom via Orange East Africa; de ces 51%, 15% ont été financé par Alcazar Capital, un fonds d’investissement basé à Dubai.  Les 49% restants appartiennent toujours à Telkom Kenya, soit au Gouvernement kényen.

Et oui, c’est en 2007 que Kibaki avait décidé de privatiser le secteur de la communication et le gouvernement a dépensé près de 90 milliards de kshs (900 millions d’euros) pour la privatisation de Telkom Kenya

Une fois cette vente réalisée, une campagne de rebranding nationale (nouveau logo, posters, etc.; puis repeindre tous les bâtiments en orange ainsi que les voitures, etc.) qui a couté des milliards de kshs a commencé, et la nouvelle marque, Orange Kenya s’est lancé la tête la première dans le marché de la téléphonie mobile, laissant  de côté les anciennes lignes fixes de Telkom Kenya. Cette restructuration a entraîné le licenciement de plus de 16 000 personnes sur cinq ans…

Mais tous n’a pas fonctionné comme Orange l’espérait !!

Un Orange qui tourne bleu !!
Et oui, pendant ces cinq années, Orange Kenya n’a fait que survivre sur le dos des autres – contribuables, des actionnaires, des fonds d’investissements et des banques…

Très optimiste à leur arrivée face au boom de la télécommunication mobile au Kenya, Orange s’est entêté de percer dans ce secteur malgré une rude compétitivité – on se souvient de la guerre entre Airtel et Safaricom qui ont tout deux lancer des offres à perte, un marketing de masse que même le Président Kibaki a interdit l’année dernière après qu’une majeure compagnie indienne a annoncé de plus pouvoir s’installer dans le pays à cause de ce marketing de masse à perte.

Orange a eu d’énormes difficultés pour sortir la tête de l’eau… Et leurs nombreux prêts auprès des banques et actionnaires, évalués à un montant de 42 milliards de kshs (420 millions d’euros), n’ont pas suffit. Déjà en 2008, Orange East Africa avait exceptionnellement demandé une aide financière et reçu 6,3 milliards de kshs (63 millions d’euros) de la Trésorerie nationale du Kenya.

Orange espérait bien rembourser ces prêts quelques années après et se basait sur un retour aux profits vers décembre 2010; malheureusement, la compétitivité ardue entre Airtel et Safaricom, entre autres, en août 2010, qui a baissé les prix de communication par deux, et le problème récurrent du vandalisme ne lui ont pas facilité la tâche  !

En 2011, tout va mal !!
C’est l’année où France Télécom a essayé de revendre ses parts au Gouvernement kényen, arguant que la Trésorerie n’avait pas donné toutes les informations et que les actifs n’étaient pas aussi bons que promis lors de l’achat de Telkom Kenya.

Après des mois de négociations, la Trésorerie a de nouveau fait une donation de 10 milliards de kshs (100 millions euros) à Orange Kenya en offrant un câblage fibre-optique opérationnel, espérant un redressement de la situation.

(suite…)

Les livres suite...

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Bon bon bon je n’ai pas encore pris les photos des mes dernières créas because tout est encore dans le panier à repasser, je vais essayer d’y remédier et faire une séance « pose » ce soir mais bon… ce n’est pas encore gagné!

Donc je vous parlais de livres de couture, et l’un de ceux que j’ai commandés est le super fameux grains de couture pour enfants

Toute la blogo en est gaga, normal quand on suit le blog de son auteure qui a élevé la couture maison vers un art et sa passion (et créativité) est communicative: je pense que des centaines de couturières ont eu des éclairs d’inspiration en regardant ses oeuvres!

Ceci étant dit , mon premier réflexe était de ne pas l’acheter, parceque je trouve son style tellement reconnaissable et perso que je ne me voyais pas transposer les modèles dans mon univers qui est très coloré et bariolé, le coté simple et uni de ses vêtements font justement tout le charme et je ne voyais pas comment me tenir à la sobrieté… mais je me suis laissée tenter et j’ai bien fait!

Contrairement au livre dont je vous parlais il y a quelques jours, aussi bien les garçons que les filles sont servis, du coup j’ai déjà fait 4 modèles pour mes pioupious, une tunique capella , une tunique phedka et un tablier Pleione pour OC (les photos quand les circonstances le permettront!) et un pantalon Izar pour FF… Je vous mets des liens qui proviennent de l’excellent blog « J’aime les grains de couture »

Alors le bilan:

  • Modèles bien expliqués qui tombent pile poil, avec des explications très claires, des petits conseils pour modifier le modèle de base: brèf, super achat pour débutantes et confirmées!
  • Photos qui sont charmantes, on voit bien qu’on tombe dans un univers qui est propre à l’auteure et tout se tient ensemble, d’ailleurs les photos sont souvent prises avec des associations de pièces différentes du livre
  • Par contre je reste convaincue qu’il faut plutôt s’inspirer des modèles et non pas les copier: n’est pas maïs qui veut, mais les modèles font que l’on a justement envie d’aller plus loin!

Je suis très contente de ce livre… je vous mets les photos très bientôt mais aller voir sur les liens que je vous ai mis, ça donne envie…

Et oui je suis consciente que je rabâche ce qui a certainement dû se raconter plein de fois chez toutes les couturières, mais bon, un avis du fin fond de l’Afrique, ce n’est pas mal non???