Articles par mois: mars 2010
En 2008, dans l’article « Pour Gaëlle… MOI AUSSI…« , Peperuka s’était amusée à narguer Gaëlle – une blogueuse de Durban (Afrique du Sud), « a converse kinda girl » – avec sa collection de Converse® All Stars(TM) et s’avouait atteinte de la conversionite.
Et voilà, un an et quelques mois après, on a enfin quelques photos de ce que serait le paradis pour Peperuka !!
Cela se trouve au Toi Market (marché du Toi)
, un immense marché de seconde main divisé en deux parties; dans la première partie, les habits sont triés et lavés puis arrangés dans des petits kiosques et les prix sont assez chers (entre 200 et 400 Kshs pour un top, par exemple – soit 2 à 4 euros) tandis que dans la deuxième partie, on trouve essentiellement des piles géantes d’habits non triés et les prix sont très bas (entre 20 et 100 Kshs pour un top – soit 0.20 à 1 euro). Ici, les marchés d’habits de seconde main s’appellent « mitumba » !
Et ce paradis à Converse® se trouve là
Wangechi Mutu est une artiste kényenne qui connaît désormais un certain succès sur la scène internationale. Née à Nairobi en 1972, Wangechi a quitté le Kenya en 1992 pour l’Angleterre pour y finir ses études, puis s’est installé à New York après avoir été diplômée à l’Université de Yale.
La plupart de son travail est un étrange mélange de femmes africaines autochtones et de pinups super-sexy qu’elle déforme à volonté avec des éléments collés. Wangechi veut par cela montrer la contradiction qui existe de nos jours entre la femme africaine et son identité culturelle, mettant en conflit la beauté, le consumérisme, le colonialisme, la race et le sexe.
Wangeri Mutu a déjà exposé à San Francisco, à Miami, au Tate Modern de Londres, au Centres Pompidou de Paris (c’est là que nous avons quelques-unes de ses œuvres), à New York, Dusseldorf, etc. et elle tient actuellement sa première exposition solo, intitulée « This You Call Civilization?« , à l’Art Gallery d’Ontario (lire un article de presse sur l’expo).
Trois heures pour réparer un pneu !!
Photo prise à Talek, ville maasai situé à la bordure du Maasai Mara.
Notre première virée au Maasai Mara, en octobre 2001, soit 4 ans après notre arrivée.* Pneu crevé sur le pont à l’entrée de la réserve (Talek gate) = trois heures pour fixer le pneu, tout à la main SVP !!!
Alors, rien à faire sauf admirer le soleil couchant sur les plaines/pâturages du Maasai Mara !!
* Marrant de voir que l’on a attendu quatre ans avant de faire notre premier safari… Qu’est ce qu’on a fait pendant quatre ans vous allez me dire, nous étions perdus dans la zone industrielle !!
