Articles par mois: août 2011

Recycler les chutes

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Mais, mais, qu’est-ce que c’est???

C’est un store de cuisine, blanc à l’origine, et comme ça après 3 ans de bons services.

OUI BEURK !!

Donc en prenant comme point de départ:

  • La Dremel de sortie suite à une aventure de chattière. Et oui, j’ai perçé la porte de la cuisine à la Dremel pour que Tinky, le nouveau chaton âgé de 3 mois d’OC arrivé samedi dernier, se sente encore plus chez elle.
  • Des chutes par milliers

  • Et un vieux balai et de la peinture en bombe

Eh bien, on obtient ça après 30 minutes de couture:

Bon OK ça ne cache pas le chantier d’en face mais bon, j’assure quand-même hein ????

Bollywood Funk !

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Cela ne vous est jamais arrivé:

  • De tomber sur un film Bollywood qui déchire dans un magasin de Diamond Plazza ?
  • De voir de gens scotchées à l’écran dans un shop indien à Westlands ?
  • D’entendre un rythme endiablé sur EastFM en cherchant une station FM ?
  • De zapper sur DsTV pour tomber sur un clip vidéo sur B4U Music ???

Et bien, nous si et c’était en 1997 !

À cette époque, il n’y avait qu’une chaîne de télévision (la KCB et les messieurs censure qui dormait dans leur bureau) et très peu de stations FM, et vu que le dimanche était jour de messe sur tous les médias kényens (avec Daniel Arap Moi assis au premier rang), alors on s’empressait d’écouter la radio EastFM !

Et on se faisait des cassettes compil de musiques indiennes aux riffs endiablés à faitre bouger les rois de la funk dans leur cercueil ! Cassette qui a fondue dans notre voiture d’ailleurs…

Et en 2000 est sorti l’album Bollywood Funk !

Album qu’une amie s’est gentiment proposée de nous acheter à Paris… mais elle a vraiment galéré car introuvable à la FNAC!

Et puis, à l’écoute, elle a du se dire, c’est quoi ce truc de fou ??

Alors voilà, si vous aussi vous possédez cet album – qui compile essentiellement des musiques de Rahul Dev Burman – et vous vous êtes toujours demandé à quoi ressemblaient les scènes des films, et bien j’ai créé une compilation YouTube de vidéos tirées de la bande-son de l’album.

La deuxième chanson (Hare Krishna) a un succès fou dans le monde et est devenue depuis une hymne pour les hippy-pipi-hourra – riff que mon triple-pote à remixé et publié sur SoundCloud !

Si vous voulez du sexy-funky, je recommande la 3 (Baby Let’s Dance Together), la 8 (Jewel Thief), la 10 (Pyar Zindagi Hai) et la 14 (Monicah) ! Et pour du disco déjanté, avec un danceur mélange Dubosc et Gunther Love (le champion du monde d’Air Guitar) la 15 et la 18 !

Petite info, cliquez sur les petites fenêtres en cascade en bas à gauche pour voir la playlist !

PS. Je n’arrive vraiment pas à comprendre comment la société indienne peut à la fois être aussi avant-gardiste et libérée, et aussi attachée à leur coutume/principe ?

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Si vous aimez la musique plus traditionnelle, genre sitar…

Alors écoutez cette vidéo de 37 minutes du roi de la sitar, Ustad Basharat Hussain Khan (1941-2006), qui est venu habiter au Kenya en 1979.

Parfait pour se détendre ou faire son yoga à Jaffery… Moi, j’aime 

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Et un classique pour les kékés indiens, Punjabi et sa version de K2000, un peu inspirée des Beastie Boys

Ah bah je n’ai pas besoin d’en dire plus, tout est dans le titre !

rideau du Toi marketJ’ai été faire un tour au marché de seconde main, le Toi Market, et j’ai pu trouver un superbe rideau à un peu moins d’un euro…

En effet le marché du Toi équivaut plus ou moins aux Emmaüs, salles de vente, brocante et autres en Europe, et je trouve mes tissus retro et mes vêtements décalés aux marchés de seconde main…

Comme par exemple ces nappes retro…

Au fait, pour lire mes articles sur le marché de seconde main, faut cliquer sur le mot clé mitumba.


Ni d’une ni de deux, j’ai pris un modèle japonais très vintage.

tunique vintageQuelques coutures plus tard, une tunique vintage pour petite minette, avec l’arrière plein de petits boutons !!

tunique vue de derrière

Mon modèle n’avait pas envie de poser ! Et oui, je suis folle si j’aime faire des boutonnières ???

Allez, je vous laisse, je dois cuisiner!

PS. Et si vous ne savez où se trouve le Toi Market à Nairobi, rien de plus simple, visionnez-le sur notre Google MapVoir Peperuka sur Google Maps

Pour les petits curieux, on a répondu à un questionnaire qui nous a été envoyé par Marie, rédactrice du blog Vivreailleurs, un blog qui publie chaque semaine le même questionnaire mais rempli par des français vivant à l’étranger

Le principe de VivreAilleurs est simple, recueillir les témoignages des francophones résidant à l’étranger de toutes les régions du monde… VivreAilleurs est un melting pot de témoignages d’expatriés du monde entier.

La vie au Kenya, c’est comment ?
Vous l’aviez compris, cette semaine, Marie a publié notre questionnaire: TBB et PPK, le swahili, la chèvre grillée et les overlappers… à Nairobi (Kenya). Voici la réponse à la question 17 sur les français !

Question 17 – Face à quelle mentalité/habitude/défaut français êtes-vous le plus clément, avec le recul d’habiter à l’étranger ?

TBB – Zeeeu englisheu axent !! Sinon à part ça, rien… bien au contraire… car je regarde toujours la télé française et suis toujours attaché à la France l’air de rien avec ma gueule de Frenchie :)

PPK – Bon je pardonne le coté chauvin aux français puisque la France est bien jolie quand même !

Voilà !! Vous y trouverez aussi des liens sur quelques-uns de nos articles…

Le clin d’oeil de Marie !
Et Marie a mis en avant notre article sur les fourmis tueuses d’Afrique avec un petit clin d’oeil pour nous…

Je ne peux pas m’empêcher de joindre ce lien avec vidéos, qui rappellera j’en suis sûre de bons souvenirs à PPK et TBB

Déjà un grand merci à Marie car grâce à son clin d’oeil, j’ai enfin pris le temps de relire et corriger l’article sur les fourmis (qui était rempli de fautes). Et voici la vidéo sur les siafus que Marie a dénichée ! Un reportage assez intéressant !

Content de constater (comme toujours) que je ne raconte pas que des conneries ! Même le maasai nous ressort la légende de l’ivrogne dévoré par les fourmis  Par contre, pas un mot sur les points de suture !

La fourmi DSK !
Mais grâce à ce reportage, je peux enfin mettre un nom sur cet étrange insecte qui est sorti de derrière notre fauteuil et qui a terrifié toute la famille il y trois mois de cela…

Ahah !! Dégoûtant !!

La « sausage fly » (littéralement « la mouche saucisse« ). On l’avait péniblement attrapé et mis dans un pot pour la regarder de près, on n’avait jamais vu cela en 14 ans !

Un immense insecte, genre mouche, poilu de tous les côtés avec un long corps (au moins 8cm). Peperuka et moi avions fini par conclure que c’était surement une sorte de termite reine/roi… Et bien, cet insecte était tout simplement un mâle siafu.

Cette fourmi mâle est la plus grande fourmi au monde (c’est clair que c’était impressionnant) et son abdomen est rempli de liquide physiologique (hmm, heureusement que nous l’avions pas écrasé); et il était surement à la recherche d’une reine vierge, la fourmi DSK quoi !!

Lorsqu’une colonie de siafus rencontre un mâle, les fourmis tirent sur ses ailes et le portent jusqu’à une reine vierge. Ensuite, comme chez toutes les fourmis, le mâle meurt peu de temps après.

La chenille à poils gris…
Ensuite, ce qui habite Nairobi reconnaîtrons aussi dans le reportage la chenille à poils gris qui adorent habiter dans les maisons et qui est bien sûr urticante (surtout ne pas la toucher aux risques d’avoir des rougeurs et démangeaisons pendant quelques minutes).

Par contre, pas une seule photo trouvée et impossible de connaître le nom latin, etc. Si vous êtes calés en chenille, faites moi signe !

Une chenille qui adore dormir dans les endroits chauds comme les habits qui traînent à terre… et quand on oublie de vérifier ces habits au matin, vous pouvez avoir la mauvaise surprise ! Comme moi, un matin dans la voiture, une attaque surprise, j’ai soudainement le « cul en feu« , je plonge la main dans la calbut et tape mes fesses comme un malade tout en conduisant pour l’écraser…

 

Hello hello! Nous revoici à Nairobi où il fait froid, même pas frais, non, FROID!

Notre voyage en Tanzanie s’est bien passé, je ne sais pas si c’est moi ou TheBigBoss qui parlera de notre petite escapade, car là, comme promis, je vous parle de kangas… 

Alors ai-je fait des découvertes merveilleuses et inédites dans l’autre pays producteur de kangas? Est-ce que j’ai ruïné la famille avec des achats compulsifs? Est-ce que je rêve des boutiques de tissus tanzaniens???

Non, pas vraiment… Eh oui, étonnant hein, mais dans les quelques villes que nous avons visitées, j’ai eu une révélation et des tonnes de déceptions!!!

Alors dans les déceptions:

Les couleurs et motifs des kangas tanzaniens sont bien différents des kangas kenyans; si la base reste la même (dimension, cadre, motif intérieur et proverbe), les tanzaniens sont beaucoups moins colorés, les couleurs sont un peu moroses et fades, et leurs motifs sont très géométiques – des lignes, des losanges, des carrés; pas beaucoup de fleurs ou de fruits.

Pour ce qui est des couleurs, c’est essentiellement : noir et vert bouteille, blanc et bleu marine, noir et marine, noir et orange, orange et vert, rouge et noir, vert avec le croissant de l’islam, bref… au niveau des couleurs, j’ai rarement vu de couleurs vibrantes, tout était foncé ou alors terriblement color block (c’est la mode hein?). Rien de vraiment gai non plus, j’ai trouvé les kangas tristounets!

Et sinon, le grand drame des kangas tanzaniens, c’est que maintenant (il paraît que c’est récent), ils mettent du synthétique dans le coton!

Du coup plus de kangas soyeusement doux après le lavage, mais des trucs infroissables horriblement rigides qui brillent un peu, tout ce que je n’aimais pas dans les kitenge au Kenya. Ils nous le mettent dans les kangas maintenant. Je croise les doigts pour que cette tendance ne traverse pas la frontière! Petit aperçu de près de la trame avec synthétique sur la photo.

D’ailleurs, en parlant de kitenge, les tanzaniens aiment beaucoup le kitenge aussi, toujours aussi synthétique (snif) mais beaucoup plus coloré que les kangas!

J’en ai acheté un (de kitenge) aux couleurs… du drapeau kenyan:

Mais bon, malgré ces 2 aspects un peu décévant, j’ai quand-même eu une révélation; à l’hôtel où nous étions, sur la côte, il y avait une boutique de vêtements de plage « Capricorn casuals ». En parlant avec la patronne canadienne (qui d’ailleurs m’a parlé en premier du synthétique dans les kangas), j’ai découvert que les tuniques en tissu un peu indien très fin étaient en fait des kangas, produits en Inde et jugés de mauvaise qualité par la majorité des gens car pas assez « couvrants »…. mais quelles belles tuniques!!
En violet, la trame d’un kanga de bonne qualité, en vert la trame d’un kanga de mauvaise qualité.

Du coup j’ai été dans une boutique de tissu à Tanga, vous auriez du voir la tête du patron quand je lui ai demandé ses kangas « de mauvaise qualité » !

Et je me suis fait plaisir !

Les encore emballés, pas encore préparés (il faut toujours tremper les kanags au moins 24 heures dans de l’eau salée, sinon on de retrouve avec des culottes gris-roses à la sortie de la machine ) oui je parle d’expérience !!!


Les préparés prêts à l’emploi (le modèle tigre a valu un bon fou-rire entre OC et moi- grrr)

Et les transformés:

Alors, pas mal hein? et en sachant que chaque double kanga ne m’a coûté que 2 euros, on ne peut pas dire que j’ai flingué le budget des vacances !!

A plus avec la suite des créas ! Une tunique en rideau recyclé et un gilet au nom de Félix, entre autres !!