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Delphine Wespiser, élue Miss France 2012, va visiter le parc d’Amboseli aujourd’hui avec IFAW France (Fonds international pour la protection des animaux).

Puis, elle finit son safari par une visite au David Sheldrick Wildlife Trust, « un centre d’accueil et de réhabilitation soutenu par IFAW qui prodigue des soins aux éléphanteaux devenus orphelins en raison notamment du braconnage des membres de leur harde. »

Espérons qu’elle ait également une pensée pour les 200 personnes tuées annuellement au Kenya par des éléphants!!

Et vous vous demandez pourquoi je dis cela ?? Parce qu’à mon avis, les éléphantaux de Sheldrick Orphanage ne sont que des vaches à lait… pour défendre une cause aussi valable que d’enc*ler des mouches…

Ma dernière visite au Sheldrick a confirmé que cet endroit est bel et bien un attrape-touriste.  Auparavant gratuit mais désormais payant, l’orphelinat est bondé de touristes (entre 100 et 200 personnes) où tout est joliment ochestré pour ramasser de l’argent à la caisse et des donations….

[Mise à jour – L’article de Wespiser en français est dispo ici – http://www.ifaw.org/france/actualites/miss-france – et  mon commentaire est visible en bas de la page]

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Daily Dispatches - Zone industrielle à NairobiDaily Dispatches: Nairobi vous fait explorer, à travers la photographie, l’évolution rapide des villes africaines au XXIe siècle; des photographies portant sur un thème particulier y sont publiées, un jour après l’autre et ce jusque fin avril 2011.

Un site que je vous recommande fortement !!
C’est pas bien, j’ai repiqué l’HTML les galeries… par contre, en cliquant sur le titre vous allez directement sur l’article qui comporte une explication/un texte rédigé(e) par le photographe lui-même.

Enjoy !! Et allez sur Daily Dispatches pour la suite !!

Toutes les images sont l’oeuvre de Brendan Bannon.

Riding the railroads, le 12 avril 2011

Booming businesses, le 11 avril 2011

Lens Image Creation Center, le 10 avril 2011

Nairobi’s night workers, les 8 et 9 avril 2011

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Les éléphants ca attaquent énormément !

Surtout ne pas s’amuser à courir près des éléphants, même si vous êtes un coureur professionnel; attention, même un niveau national ne suffit pas. La preuve, en 2001: ce pauvre Jacky Boxberger, coureur français au palmarès impressionnant, n’a pas réussi à courir plus vite que l’éléphant qui l’a chargé – la rumeur dit qu’il est sorti de sa voiture pour courir près des éléphants – et est décédé après avoir été piétiné !
 

Peter Beard, artiste et photographe célèbre vivant à Nairobi, a failli y passer après s’est fait chargé par un éléphant, le tout devant la caméra ! Déclaré mort cliniquement une fois à Nairobi, Peter est revenu à la vie… Depuis ce jour, asperger ses oeuvres de son propre sang ne le fait plus peur !

En 2000, une anglaise a échappé à la mort après avoir été piétiné par un éléphant lors d’une excursion guidée dans la brousse près d’un lodge; plusieurs années après, le lodge a été condamné par la cour de justice kényenne à payer 65 millions de Kshs de compensation.

En septembre 2009, Jonathan Sykes a miraculeusement survécu en faisant le mort pendant que l’éléphant lui donnait des coups de pied, le projetant à plus de 15 mètres de longueur.

Dernièrement, en janvier 2010, une américaine et sa fille d’un an ont été piétinées par un éléphant lors d’une promenade sur les pentes du Mt Kenya. C’est triste !
 

Oups, j’espère que je n’ai pas plombé l’atmosphère
 

C’est une réalité, malheureusement, chaque année, plus d’une centaine de locaux sont tués au Kenya par des éléphants ! La raison est que les voies de migration des éléphants (qui sont ancestrales) sont de plus en plus occupées par des habitations et/ou plantations; d’aileurs, les conflits entre les humains et les éléphants n’ont jamais été aussi importants que maintenant. Il faut le dire, le Kenya est surpeuplé d’éléphants… et il suffit d’un seul éléphant, un peu agité ou se sentant en danger, pour qu’il charge et tue.

Deux vidéos d’attaques d’éléphant au Kenya qui font peur !!



 
Trop fort la vidéo du matatu embourbé dans le black cotton du Maasai Mara et qui ne peut plus bouger alors que l’éléphant s’approche pour charger…

Qui n’a pas connu des mésaventures en safari comme être embourbé, perdu ou en mauvaise situation ??? Bon, c’est un peu la faute au chauffeur, pourquoi faire autant de bruit !

Éléphants du Kenya et charges d’éléphant !!
En voyant les vidéos, vous avez pu constater que l’éléphant n’attaque jamais sans prévenir… C’est vrai, l’éléphant va toujours montrer des signes d’agacement et c’est à vous de les connaître et les reconnaître.

Deuxième chose, il faut savoir qu’il y a deux sortes d’éléphants au Kenya: les éléphants des forêts – plus petits et habitant les forêts du Mt Kenya et des Aberdares – qui sont beaucoup plus sauvages et imprévisibles; et les éléphants des plaines – Mara, Amboseli, Samburu, Tsavo. Bizarrement, comme ceux des forêts vivent dans un environnement boisé et sombre, ceux sont les premiers à se cacher; et ceux des plaines – qui paraissent plus calmes – peuvent charger plus rapidementsauf ceux d’Amboseli qui sont tellement habitués aux voitures qu’ils sont presque inoffensifs.

Autre chose, un troupeau en train de manger signifie que les éléphants sont calmes; ce n’est pas le cas du troupeau en mouvement. Et il faut faire aussi extrêmement attention aux troupeaux avec des petits.

Dernière information, l’éléphant peut atteindre une vitesse maximale de 40 km/h mais en réalité, sa vitesse ne dépasse rarement les 20 km/h.

La charge de l’éléphant, de A à Z !!
Il va d’abord commencer à se tourner vers vous, à gentiment agiter ses oreilles et bouger sa trompe pour vous sentir.

Il va émettre quelques sons, en commençant par un léger vombrissement très grave, un peu celui de votre ventre lorsque vous avez faim.

Puis il va avancer de quelques pas en agitant les oreilles et, parfois, en barissant et finit par simuler une attaque en effectuant une fausse charge de quelques mètres.

 
Si vous êtes très intelligent, c’est à ce moment là qu’il faut partir… En voiture, c’est facile, mettez la première ou la marche arrière et bougez le véhicule tout doucement sans faire trop de bruit. A pied, la technique serait de reculer doucement sans quitter des yeux l’éléphant.

Oh non, il charge !!!
Alors là, faites fonctionner votre instinct ou votre cerveau – la montée d’adrénaline devrait l’exciter non ??
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Et pour la bonne cause !!!
Un graffiti sur un élephant (Kenya)
Un graffiti sur un rhinocéros (Kenya)

Deux affiches – parmi une série de 4 – lancées par le Fonds mondial pour la nature (WWF) et réalisées par Ogilvy, une agence de pub française, afin de sensibiliser les gens à la protection de la biodiversité et à la biosécurité.

Bon, en tant que fan d’art contemporain et urbain, je trouve le message « Quand allons-nous respecter notre planète » vraiment pas terrible, pour ne pas dire moins que zéro car en réalité ce n’est pas le graffiti qu’il faut remettre en cause mais plutôt tout ce béton sur lequel le graffiti est dessiné !!

Un escargot peint !!Enfin, ces images sont des photomontages… Le seul animal vivant  tagué à toutes les sauces que je connaisse est l’escargot – acte devenu très populaire grâce à l’artiste Slinkachu. Alors, tomber sur des animaux tagués en safari n’arrivera jamais, contrairement à d’autres qui tombent sur des escargots peints en se promenant en pleine nature

Shame on us !!

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Des images fortes tirées du site de Chris Jordan

shame on us

shame on us shame on us shame on us shame on us shame on us

Ces photographies de bébés albatros ont été prises il y a quelques semaines de cela à Midway Atoll, un tout petit bout de sable et de corail au milieu du Pacifique Nord. Les bébés sont nourris par leur parent qui leur apportent malheureusement souvent du plastique, plastique collecté dans ce vaste océan pollué et pêché par les parents pensant amener de la nourriture pour leurs enfants.  Ce régime de déchets d’origine humaine, des dizaines de milliers de bébés albatros meurent chaque année à Midway de famine, d’intoxication et d’étouffement.

Pour démontrer l’horreur de ce phénomène, pas une seul bout de plastique n’a été touché, bougé, manipulé, arrangé ou modifié par le photographe.  Ces images nous montrent donc le contenu des estomacs des petites oiseaux dans un des sanctuaires marins les plus reculés du monde, à plus de 3 200 kilomètres du continent le plus proche.

Surement une des séries de photos les plus choquantes depuis le livre de Peter Beard, The end of the game (1965), qui comporte plus d’une cinquantaine pages de photos de carcasses d »éléphants.

SHAME ON US !!!