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Le week-end prochain, c’est Bizarre Bazaar !!

On connait le Bizarre Bazaar annuel de Noel qui se tient d’habitude à Karen… et qui est une superbe occasion pour marcher dans le foin avec vos bottes Ugg et sortir vos chapeaux royaux des cartons !

Et bien, le Bizarre Bazaar revient cette fois-ci le « Summer Bizarre Bazaar 2011 » qui se tiendra à la forêt de Karura !!!

Bizarre Bazaar Summer à la forêt de Karura Bizarre Bazaar Summer à la forêt de Karura

Bon, c’est un peu bizarre de l’appeler Summer vu qu’on est en fait en plein hiver !! « Western Summer » (été occidental) aurait été plus approprié !

Ouverture le samedi et le dimanche, de 9h30 à 16h30. L’entrée est de 300 Kshs par adulte et 100 Kshs par enfant (après, je leur ai demandé si cela inclue également l’entrée dans la forêt car cela serait une bonne occasion pour se promener jusque la cascade).

Pour tout savoir sur le BizBaz, leur site Internet BizBazEvent et leur page Facebook

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Et pourquoi je parle du BizBaz (que je déteste autant) et bien, c’est parce que je suis tombé ce matin sur une vidéo parlant des designs de Diederick Schneemann réalisés à partir des tongues recyclées, exposés à Milan2011. Et que la compagnie UniquEco Recycled FlipFlop (sur Facebook), basée au Marula Studios à KarenPeperuka sur Google Map – que vous pouvez visiter d’ailleurs –  et qui est à l’origine du projet de recyclage de tongues, sera au BizBaz.

Mon grand flop car Peperuka a toujours adoré leurs produits et surtout les rideaux en morceaux de tongues recyclées, que je n’ai pas achetés la première année, ni la deuxième année car il avait doublé de prix, ni la troisième année car il avait encore pris 25%… et que je n’achèterai surement plus jamais !! Bref, c’est mon gros flop à moi !!

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Et pourquoi je tombe sur cette vidéo, parce que j’ai enfin ouvert un compte Vimeo (sous le nom Peperuka) et que j’ai créé une chaîne intitulée « Kenya » sur laquelle vous trouverez toutes les vidéos VIMEO mentionnées et/ou publiées dans ce blog au fil des ans !!

Voici un screenshot tout violet de notre chaîne Peperuka sur Vimeo !!
Peperuka sur Vimeo - Chaîne Kenya

Et comme le 3G arrive à Nairobi, alors il y a de plus en plus de vidéo sur Peperuka… les prochaines étant celles de VillageBeat…

Prenez deux problèmes récurrents au Kenya, ajoutez-y un groupe de jeunes chercheurs suédois et norvégiens, un nouveau projet, mélangez le tout et vous obtenez un produit qui fait d’une pierre en deux coups !!

C’est mieux et plus utile que l’ipad, c’est le Janipad

Le premier problème – la jacinthe d’eau!!
Janipad - Jacinthe d'eauLa jacinthe d’eau est une plante aquatique et tropicale de rivières provenant d’Amazonie et présente désormais partout en Afrique…

Présente partout en Afrique… car la jacinthe d’eau est une plante invasive: elle n’a pas de consommateurs naturels, elle a une croissance super rapide – une plante peut se multiplier en trois plantes en moins d’une semaine – et, par conséquent, elle modifie l’écosystème aquatique en réduisant au minimum l’oxygène dans l’eau et filtrant la luminosité.

Le lac Victoria est rempli de jacinthe d’eau… Certaines parties du lac sont entièrement recouvertes de cette plante, empêchant ainsi les habitants de profiter du bord du lac et obligeant les pêcheurs à aller de plus en plus loin.

Pendant des années, les chercheurs ont essayé de trouver des moyens pour anéantir cette plante invasive. Les techniques barbares (destruction mécanique ou à l’aide de produits chimiques) ont été abandonnées car tuer les plantes et les laisser pourrir dans le lac s’avère être encore plus néfaste.

La solution ultime est donc d’enlever la plante du lac afin de l’utilise en tant que matière première… Certains agriculteurs ont essayé de la broyer et de l’utiliser comme engrais mais comme la plante à un Ph très alcalin, le sol n’apprécie pas tout. D’autres, comme les artisans locaux, font des meubles avec des fibres issues des racines bouillies et séchées.

Le deuxième problème – le déconfort des menstruations !
Et oui, vous le ne saviez peut-être pas mais une majorité des filles scolarisées au Kenya ne vont pas à l’école lorsqu’elles ont leurs règles (870 000 enfants chaque mois)… Et parmi cette majorité, une minorité de filles, souvent très embarrassées, vont carrément arrêter d’aller à l’école.

Les raisons sont simples:

  • Premièrement, la serviette hygiénique est chère, donc les filles préfèrent éviter l’embarras en restant à la maison… tandis que les femmes adultes utilisent les systèmes-D comme des journaux, des serviettes en papier ou des bouts de tissu; malheureusement ces dernières méthodes favorisent les infections et ne sont pas saines.
  • Deuxièmement, le manque de toilettes dans les écoles… Et oui, la plupart des écoles n’ont pas d’eau courante, de toilettes et de poubelles adaptées, ce qui ne rend pas les choses faciles pour les filles.
  • Enfin, c’est un tabou… Parler des règles est un tabou au Kenya et certaines mères préfèrent garder leur(s) fille(s) dans l’ignorance et attendent le jour-J pour leur expliquer, ce qui peut être traumatisant.  Aussi, le père ne doit pas voir le sang de sa fille ni savoir qu’elle a ses règles… et la fille ne peut pas cuisiner pour le père pendant la période de menstruation, on appelle cela stigmatisation, non ? Enfin, l’utilisation du tampon n’est pas une option car les filles doivent être vierges le jour du mariage.

Janipad est arrivée !!

Janipad - Les têtes chercheusesC’est pourquoi cinq étudiants fraîchement diplômés – Marc Hoogendijk, Sophie Thornander, Karin Lidman, Kristin Tobiassen et Lars Marcus Vedeler – ont eu l’idée d’essayer de développer un produit unique, qui pourrait être commercialisé à grande échelle et à petit prix et améliorerait les conditions de vie de millions de femmes pauvres dans le monde.

Janipad est une serviette hygiénique réalisé à partir de pulpe de jacinthe d’eau… la pulpe de jacinthe d’eau est un produit naturel, biodégradable et trouvable localement et ayant une forte capacité d’absorption.

Bien sûr, ces étudiants ont gagné plusieurs prix grâce à leur projet/idée ainsi qu’un peu de financement pour mettre leur projet à plan.
Janipad - Chercheurs Janipad - Chercheurs
Pour l’instant, les étudiants sont retournés à Kisumu pour tester leur dernier prototype (ci-dessus) sur des groupes de filles scolarisées et vous pouvez les suivre sur leur blog

JanipadSi tout se passe bien, les serviettes devraient être mis en vente individuellement ou par paquet à un petit prix (environ 4 Kshs par serviette) !

Certaines parties du texte et toutes les photos courtesy de Janipad

Trash is cash !

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« Trash is Cash” est la dernier buzz de la blogosphère écologique.

Ce groupe de jeunes chanteurs hip-hop, qui ont tous grandi dans les bidonvilles de Nairobi, met en exergue le disastre écologique des décharges communes (comme celle de Dandora, une des plus grandes d’Afrique) et nous rappelle que le recyclage (qui fait parti des 3R – Réduction, réutilisation, recyclage), est un élément essentiel pour créer des métiers « vert » et promouvoir une économie « verte »

Et ci-dessous, les textes de la chanson pour ceux qui ont l’oreille dure ainsi que quatre vidéos de Cultural Video Foundation sur Dandora évoquant les problèmes et les solutions.

[On peut voir sur ces vidéos le Père Daniel Moschetti (mentionné dans mon article sur Dandora), missionaire à Korogocho et coordinateur de Kutoka/Exodus, une association qui aide les enfants à quitter la décharge. Voir le document et leur site Korogocho.org que je vous invite vivement à visiter car il est très complet et bien réalisé]

(suite…)

BONNE ANNEE.....

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Hello mes lecteurs amis et amis lecteurs !

Voilà une année bien étrange vient de s’achever, avec plein de bonnes choses – et essentiellement une belle petite famille en bonne santé – et d’autres choses moins cool… J’ai moyennement aimé 2010 !

Mais l’année 2011 est arrivée et je vous souhaite de tout coeur qu’elle soit belle, avec surtout la bonne santé des vos proches, et puis accessoirement toutes les choses qu’on se souhaite… et une mention spéciale pour l’amusement, parceque je crois de plus en plus que c’est la raison pour laquelle nous sommes ici : s’amuser dans tout ce qu’on fait!

L’année passée j’avais fait une belle liste de résolutions, alors quel en est le bilan???

1. Continuer mon régime commencé le 30 novembre…
Ça, ça marche !!! J’ai continué, puis pausé, et là j’ai repris le régime, donc on peut dire que le bilan est positif ! Youpie, c’est la première fois de ma vie que cette résolution là, je la tiens
!

2. Prendre la vie en RI-GO-LANT, ne plus me prendre la tête pour des broutilles et renvoyer sur les roses ceux qui me prennent la tête
Mouais… J’ai eu deux-trois personnes bien toxiques dans ma vie en 2010 et elles ont bien réussi à me taper sur les nerfs, donc bilan négatif, mais je réitère cette résolution-ci pour 2011!

3. Continuer à dire à ceux que j’aime que c’est le cas…
Fait et à refaire..

4. Vendre mes créas…
Pas super à ce niveau là, je suis encore une bille au niveau commercial…. jJespère avoir de l’aide de TheBigBoss cette année !

5. Poster plus souvent sur mon blog !
Bye ! J’ai honte ! C’était encore pire que 2009 !!

6. Me faire un deuxième tattoo…
Pas encore, je cherche le motif et je n’arrive pas à me décider ??

7. Sevrer Félix avant ses 2 ans et le mettre dans son lit TOUTE LA NUIT
Hahaha je fus bien naïve en croyant que Félix allait me laisser faire… Bon en plus je ne suis pas du tout une militante pro-allaitement, je suis juste une maman faible qui n’arrive pas à arrêter, je ne sais honnêtement pas comment m’y prendre.

8. Faire un acte de bonne cause qui me coûtera, juste parceque voilà, j’ai envie de rendre quelqu’un heureux ici, je ne peux pas m’investir pour tous les gens démunis de mon pays, mais si j’arrivais à prendre sous mes ailes un enfant, le suivre et le voir nourri et en bonne santé, et éduqué, et bien ce sera toujours une goutte de plus et une preuve que les bonnes choses arrivent vraiment…
Ça j’ai fait à petite échelle mais pour 2011 j’ai un petit projet pour une personne, je vous en parle si ça se fait…

9. Être plus éco-responsable !
Je ne dirais pas « plus » mais toujours autant, en apportant à ma manière un peu de baume au coeur de notre belle boule bleue… Je vais certainement continuer

Bon eh bien voilà, pour 2011 je remets sur la liste ce que j’ai mal ou pas fait en 2010 et ce que je peux prolonger… est-ce que j’en rajoute???Pas pour le moment, sauf que là, je vais aller faire de la pâte feuillettée super bonne pour fabriquer des vols-au-vent et pour faire en avance ma pâte de galette!

Déjà pas mal comme résolution dans l’immédiat, non? 

Allez bisous tous doux et pleins de soleil !!!

Ouahh !!! Comme le temps passe vite…  trop vite !!!
 

Même pas le temps d’écrire un article; alors une fois n’est pas coutume, je vous balance les dernières nouvelles du pays en vrac…  à trier, à lire, à jeter, à commenter, bref, vous en faites ce que vous voulez !
 

Le drapeau kényen flottera dans l’espace !!
Ashish au Kenya ??Et oui, du moins, on l’espère…

Le 16 février dernier, le Premier Ministre Raila Odinga a remis officiellement le drapeau kényen à Ashish Thakkar, un entrepreneur multimilliardaires habitant la ville Dubai qui a payé près de 150 000 euros pour voyager dans le Virgin Galactic. Pendant son séjour en Afrique de l’Est, il a également effectué une visite en Tanzanie et en Ouganda où on lui a également remis un drapeau… Ashish est né en Angleterre mais il a vécu 15 ans en Afrique de l’Est (Kenya et Ouganda) et il est actuellement aux Etats-Unis en pleine formation spacetrip.
En tout cas, avec un prénom comme le sien, le décollage risque d’être rapide, le vol [plané] doux et la descente [atterissage] difficile (plus d’info sur l’article du Nation).
 

De la science-fiction made in Kenya !!
Il y a eu le Sundance Festival fin janvier 2010… On retiendra de ce festival 2010, la présence de Banksy, célèbre artiste urbain contemporain, qui y a présenté son dernier film « Exit through the gift shop« . Mais un autre film a retenu mon attention, « Pumzi« , le premier film de science-fiction kényen
Pumzi, premier film de science-fiction du Kenya
La tenue de l’actrice sur cette photo me rappelle étrangement celle de Laetitia Casta lors de la cérémonie des César (on parle même de cela au Kenya).

« 35 ans après la troisième guerre mondial, une guerre écologique, le monde est totalement détruit et l’eau n’est plus… Des survivants en Afrique de l’Est sont alors réduits à vivre en communautés réduites coupées du monde, mais une jeune femme possèdant une graine boit se battre contre les gouvernants pour ramener la vie sur terre » et la bande-annonce ci-dessous…

Voir également le site Internet Pumzithefilm

Wanuri KahiuLe film a été réalisé par Wanuri Kahiu.
Pumzi est son deuxième long métrage car elle a déjà réalisé en 2005 « From a Whisper« , film catastrophe sur l’attentat du 7 août 1998 à Nairobi qui a gagné cinq prix à l’African Movie Academy Awards en 2009. Voir également la bande-annonce de « From a Whisper » sur le site Internet FromAWhisper

Verra-t-on Pumzi au Kenya ?? Et bien, c’est ce que Wanuri se demande car il y n’a pas de marché au Kenya et la distribution du film y sera difficile pour ne pas dire impossible… Mais je ne doute pas que le film sera diffusé dans quelques salles cette année et le DVD disponible surement en vente dans quelques magasins.

Du tapis de bouse au tapis rouge…
Ajak DengC’est l’histoire de la nouvelle top modèle du moment, Ajak Deng, une réfugiée soudanaise qui vit actuellement à Melbourne et commence petit à petit à travailler pour les plus grands, dont L’Oréal Melbourne.

Ajak se souvient de son enfance comme une période très difficile, à fuir la violence et dormir dans des huttes improvisées. « Certaines journées étaient très dures. Passer son temps à courir et se cache pour ne pas rester dans le village… Courir avec de la nourriture, des couvertures, dès fois je ne pouvais pas, je restais assise et pleurais »

A l’âge de 12 ans, Ajak a fuit le Soudan pour habiter avec ses quatre frères et ses trois soeurs dans un camp de réfugiés au Kenya. Sa mère est morte dans ce camp de la malaria. « Nous devions construire notre propre brique pour faire notre hutte… je devais prendre soin de ma soeur car elle n’avait que six mois lorsque ma mère est morte… lorsque je sais appris que j’allais en Australie avec elle, je me suis dit: ‘Enfin, je quitte ce pays’« .

Ajak et sa famille sont arrivées en Australie en 2005… Et Ajak n’a eu qu’une seule volonté, réaliser son rêve : être top modèle !!

Et c’est fait, bravo à elle !!
 

(suite…)