Comme les vacances à la maison vont toujours de pair avec des bonnes résolutions (de rangement!), je me suis promise de ne pas faire de nouvelles perles en Fimo jusqu’à ce que j’ai utilisé toutes celles que j’ai pu faire depuis mars – il y en a plein déjà, même si beaucoup d’entre elles sont imparfaites, peu ou mal poncées – entre deux trois rangement et quand Océlia dort, voici mes récentes productions! Du moins, en bas de l’article…

Quant au reste, OUI je vais régulièrement à la gym comme je me l’étais jurée, oui, je m’empêche souvent de manger du chocolat et autres nourritures grasses et sucrées qui réconfortent en ce temps hivernal, et oui, je suis allée voir le dentiste, mais je dois y retourner! Je trouve que je fais des efforts!

… je ne peux pas m’empêcher de penser aux bidouillages…

Voici le “Custard Apple” un fruit que je n’avais jamais vu avant de venir au Kenya (il est de la même famille que le Corossol, le “jack fruit” ou encore l’infâme Durian)…

Le custard apple est un fruit à écailles, qui à son intérieur a une chair blanche parsemée de grosses graines noires, et le goût est très sucré, comme une poire très mure et sucrée, mais avec une note de melon dans son goût, c’est très bon mais tellement sucrée qu’il ne faut pas en abuser, on s’en lasse vite!

J’en mangeais un cette semaine, ça faisait une éternité, et en recrachant les graines dans un bol, j’ai eu une inspiration fulgurante!

J’ai récupéré les graines, les ai lavées et je vais les percer pour en faire un bijou ethnique!

Alors, il faut que je vous explique, il est tout à fait possible pour nous trois de s’habiller très joliment, presque de la tête aux pieds (sous-vêtements exclus) et de façon très originale pour la modique somme de environ 5 euros pour la petite demoiselle et 10 euros par adulte (et encore, je monte un peu les prix!) grâce au marché de seconde main ou Mitumba!!!

Toute une institution, le commerce de vêtements de seconde main, ou invendus, ou encore parfois “tombés du camion”… Alors il faut que je précise que le Kenya n’est pas le paradis pour la contrefaçon bon marché de vêtements de marque (loin de là, et heureusement d’ailleurs) mais les vêtements usés ou dont l’occident ne veut plus (!) arrivent en énormes paquets d’une tonne chacun, que les marchands rachètent pour un prix dérisoire! Ensuite, les vêtements sont triés, nettoyés, réparés puis distribués dans les échoppes souvent faites de quelques bouts de bois et une bâche, et sont la joie de tout le monde au Kenya, pauvres, riches, classe moyenne, noirs, blancs, jaunes et toutes les autres couleurs, jeunes et vieux, brèf tout le monde s’y met!

(suite…)

Je me fais une joie de penser que dans quelques jours ma meilleure amie vient nous rendre visite au Kenya! Elle devrait (si la livraison se fait à temps) m’apporter dans sa valise une nouvelle machine à coudre (c’est peut-être à cause de mes demandes farfelues que les gens hésitent à nous rendre visite!) et pour la remercier, je lui ai promis de lui coudre une pochette pour y ranger son stéthoscope et son petit marteau à reflexes (je ne suis pas certaine qu’il y a un nom plus précis pour le désigner, mais vous voyez de quoi je parle, je n’en doute pas!) car la demoiselle est médecin (logique vous me direz, sans quoi pour quelle raison aurait-elle ces instruments?).

Je suis férue d’humour noir (et elle aussi) et dans mon entousiasme j’ai eu une idée spectaculaire pour sa pochette, je me suis empressé d’aller la coudre, mais une fois finie, et fièrement soumise à l’approbation de mon cher et tendre et de mon petit frère qui logeait à la maison, je me suis heurtée à un mur de silence, puis à “tu rigoles? tu ne vas pas lui donner ça?”… A vrai dire, dès que la raison a repris sa place dans ma tête, je me suis dit que oui, quand-même, ça ne se fait pas!

Mais n’empêche, je suis fière de ma pochette, elle me fait rire à chaque fois que je contemple, j’imagine l’inquiètude de ses patients, mais il va falloir que j’en refasse une plus sympa pour les gens malades qui cherchent à être rassurés!

Peperuka est en vacances, et les journées sont bien remplies à la maison. Mais d’abord, j’ai vécu quelque chose d’inédit, de nouveau, et d’assez inquiétant, à vrai dire.

La semaine passée, le nord de la Tanzanie a été secoué par des tremblements de terre, et les secousses se sont fait ressentir dans une bonne partie du Kenya, dont Nairobi.

La première secousse que j’ai sentie a eu lieu le lundi soir, nous étions assis par terre devant la télé et d’un coup, le sol s’est mis à trembler, c’est une sensation surréaliste, un peu comme si on était un peu ivre, et au départ, ça fait même un peu rire !

Le mercredi, nous étions dehors en train de jouer avec Océlia, et j’étais plus ou moins allongée dans l’herbe, quand une autre secousse a eu lieu, beaucoup plus forte, à faire trembler toute la maison, avec des bruits de verre et de bibelots qui s’entrechoquent. Dans le quartier, quelques personnes ont crié, cette fois-ci, tout le monde l’avait senti. Et le soir, il y a encore eu une secousse, la plus forte, j’étais prête à prendre Océlia et de foncer dehors (et j’ai eu une panique fugace : qu’est-ce que je sauve ? Mes perles ? Ma machine à coudre ? Mes tissus ? C’est grave docteur ?)

Le lendemain nous avons senti des petites secousses, et depuis, ça s’est calmé, ouf !

Mais c’était mon premier tremblement de terre et c’est inquiètant de ne plus se sentir en sécurité sur la terre ferme, dans ces cas là, on perd très vite tout esprit rationnel.

PS : certains kenyans ont interprêté ces tremblements comme une prophétie qui va se réaliser, un imposteur avait prédit une catastrophe qui engloutirait le Kenya..

PSS : Je suis on ne peut plus reconnaissante que la terre n’a pas tremblé quand je me suis fait torturer par le dentiste lundi matin !

PSSS : Quant au titre de cet article, c’est un clin d’oeil à l’album des Gorillaz, que j’écoute en boucle dans ma voiture parce que j’ai la flemme de changer la cassette.