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Trash is cash !

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« Trash is Cash” est la dernier buzz de la blogosphère écologique.

Ce groupe de jeunes chanteurs hip-hop, qui ont tous grandi dans les bidonvilles de Nairobi, met en exergue le disastre écologique des décharges communes (comme celle de Dandora, une des plus grandes d’Afrique) et nous rappelle que le recyclage (qui fait parti des 3R – Réduction, réutilisation, recyclage), est un élément essentiel pour créer des métiers « vert » et promouvoir une économie « verte »

Et ci-dessous, les textes de la chanson pour ceux qui ont l’oreille dure ainsi que quatre vidéos de Cultural Video Foundation sur Dandora évoquant les problèmes et les solutions.

[On peut voir sur ces vidéos le Père Daniel Moschetti (mentionné dans mon article sur Dandora), missionaire à Korogocho et coordinateur de Kutoka/Exodus, une association qui aide les enfants à quitter la décharge. Voir le document et leur site Korogocho.org que je vous invite vivement à visiter car il est très complet et bien réalisé]

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Envoyé Spécial - KenyaCe jeudi soir, il y a eu un reportage sur Envoyé Spécial (France 2) concernant la décharge commune de Dandora (Nairobi, Kenya) intitulé « Les glaneurs de Nairobi »

Si vous avez raté comme moi le reportage, vous pouvez actuellement le revoir sur le site Internet de France Télévision, rubrique Envoyé Spécial – Les Glaneurs de Nairobi (un reportage d’Anouk Burel et Frédéric Bohn).  Et pour les curieux qui se demandent de quoi je parle, voici le teaser du reportage:

« C’est l’une des plus impressionnantes décharges sauvages d’Afrique, l’un des sites les plus pollués de la planète, aussi. Dandora est à quelques minutes à peine de Nairobi, au Kenya, et à des kilomètres de l’image de rêve des safaris. Les déchets de la ville s’y entassent pêle-mêle depuis les années 70. Ici les hommes, les femmes et les enfants passent leurs journées à creuser ces montagnes de déchets pour trouver quelque chose à vendre ou quelque chose à manger, dans les restes des avions ou des hôtels pour touristes. Ramasser des centaines de sacs en plastique leur rapporte quelques dizaines de centimes d’euros par jour et ils sont des milliers à en vivre dans les bidonvilles alentour, bravant les fumées toxiques et le gang de la décharge. Un monde coupé du monde, qui nourrit et empoisonne, dans lequel une équipe d’Envoyé Spécial a passé dix jours.« 

Et oui, DandoraPeperuka sur Google Map qui s’étend sur près de 13 hectares ne se trouve qu’à 8km du centre ville, sur la route de Thika, près des bidonbilles Korogocho, le quatrième plus grand taudis de Nairobi avec une population de 120 000 habitants. [Note: cliquez sur la petite boule pour voir Dandora sur Google Maps]

Un enfant à Dandora

Cette décharge existe depuis 1977 et elle ne respecte aucunement les règles internationales qui exigent que les décharges publiques soient fermées après 10 à 15 ans de service.  Et depuis les années 70, cette décharge n’a cessé de grandir, affectant aujourd’hui plus d’un million de personnes vivant dans les bidonvilles adjacents.

Une décharge très appréciée par les industriels et certains politiciens
Tous les déchets des industries, des hôtels et  restaurants, de l’aéroport et des ménages vont à Dandora… et tout cela sous la gestion de groupes de jeunes (que l’on pourrait appeler mungiki, pourquoi pas ??) qui, d’après quelques investigations accablantes sont sous la tutelle de politiciens kényens;  ces derniers étant pour la plupart propriétaires des camions et agissant en tant que « parrains » dans leurs petites parcelles.

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