Articles par mot clé/tag: santé

Un nouveau site qui permet de comparer deux pays à la volée (vu sur Korben), et donc je n’ai pas pu m’empêcher de comparer la France et le Kenya.

Le site s’appelle « If it were my home ! » (si c’était chez moi). Bon, je l’avoue, ce n’est pas très pertinent de comparer le Kenya et la France; comparer des pays frontaliers comme le Kenya et l’Ouganda aurait été plus pertinent…

Comparatif Kenya vs France

Alors…

Si la France était mon pays de résident au lieu du Kenya, je/j’…

…utiliserais 57.5 fois plus d’électricité

La consommation moyenne en France est de 6 981 kWh alors qu’au Kenya elle est de 121 kWh.
Source:
CIA World Factbook

…dépenserais 51 fois plus d’argent sur la santé

Les dépenses de santé totale (gouvernement, personnelles et employeurs) par année sont de 3 420 USD tandis qu’au Kenya, elles sont de 67 USD.
Source:
World Health Organization

…gagnerais 20,5 plus d’argent

Le PIB de la France est de 32 800 USD alors que celui du Kenya est 1 600 USD.
Source:
CIA World Factbook

consommerais 16,6 fois plus de pétrole

La France consomme  4,928 litres de pétrole par jour par personne alors que le Kenya consomme seulement 297,9 millilitres par jour et par personne.
Source:
CIA World Factbook

…aurais 94,03% de chance en moins d’attraper le SIDA

Le pourcentage d’adultes séropositifs/sidéens en France est de 0,40% contre 6,70 % au Kenya.
Source:
CIA World Factbook

…viverais 22,27 ans en plus

L’espérance de vie en France est de 81,09 ans contre 58,82 ans au Kenya.
Source:
CIA World Factbook

aurais 93,81% de chance en moins de mourir enfant

Le nombre de morts infantiles pour 1 000 en France est de 3,31 contre 53,49 au Kenya.
Source:
CIA World Factbook

…aurais 75,75% de chance en moins d’être au chômage

La France a un taux de chômage de 9,70% contre 40% au Kenya.
Source:
CIA World Factbook

…aurais 64,63% de bébé en moins

Le nombre de naissances pour 1 000 français est de 12,43 contre 35,14 au Kenya.
Source:
CIA World Factbook

Trash is cash !

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« Trash is Cash” est la dernier buzz de la blogosphère écologique.

Ce groupe de jeunes chanteurs hip-hop, qui ont tous grandi dans les bidonvilles de Nairobi, met en exergue le disastre écologique des décharges communes (comme celle de Dandora, une des plus grandes d’Afrique) et nous rappelle que le recyclage (qui fait parti des 3R – Réduction, réutilisation, recyclage), est un élément essentiel pour créer des métiers « vert » et promouvoir une économie « verte »

Et ci-dessous, les textes de la chanson pour ceux qui ont l’oreille dure ainsi que quatre vidéos de Cultural Video Foundation sur Dandora évoquant les problèmes et les solutions.

[On peut voir sur ces vidéos le Père Daniel Moschetti (mentionné dans mon article sur Dandora), missionaire à Korogocho et coordinateur de Kutoka/Exodus, une association qui aide les enfants à quitter la décharge. Voir le document et leur site Korogocho.org que je vous invite vivement à visiter car il est très complet et bien réalisé]

(suite…)

Envoyé Spécial - KenyaCe jeudi soir, il y a eu un reportage sur Envoyé Spécial (France 2) concernant la décharge commune de Dandora (Nairobi, Kenya) intitulé « Les glaneurs de Nairobi »

Si vous avez raté comme moi le reportage, vous pouvez actuellement le revoir sur le site Internet de France Télévision, rubrique Envoyé Spécial – Les Glaneurs de Nairobi (un reportage d’Anouk Burel et Frédéric Bohn).  Et pour les curieux qui se demandent de quoi je parle, voici le teaser du reportage:

« C’est l’une des plus impressionnantes décharges sauvages d’Afrique, l’un des sites les plus pollués de la planète, aussi. Dandora est à quelques minutes à peine de Nairobi, au Kenya, et à des kilomètres de l’image de rêve des safaris. Les déchets de la ville s’y entassent pêle-mêle depuis les années 70. Ici les hommes, les femmes et les enfants passent leurs journées à creuser ces montagnes de déchets pour trouver quelque chose à vendre ou quelque chose à manger, dans les restes des avions ou des hôtels pour touristes. Ramasser des centaines de sacs en plastique leur rapporte quelques dizaines de centimes d’euros par jour et ils sont des milliers à en vivre dans les bidonvilles alentour, bravant les fumées toxiques et le gang de la décharge. Un monde coupé du monde, qui nourrit et empoisonne, dans lequel une équipe d’Envoyé Spécial a passé dix jours.« 

Et oui, DandoraPeperuka sur Google Map qui s’étend sur près de 13 hectares ne se trouve qu’à 8km du centre ville, sur la route de Thika, près des bidonbilles Korogocho, le quatrième plus grand taudis de Nairobi avec une population de 120 000 habitants. [Note: cliquez sur la petite boule pour voir Dandora sur Google Maps]

Un enfant à Dandora

Cette décharge existe depuis 1977 et elle ne respecte aucunement les règles internationales qui exigent que les décharges publiques soient fermées après 10 à 15 ans de service.  Et depuis les années 70, cette décharge n’a cessé de grandir, affectant aujourd’hui plus d’un million de personnes vivant dans les bidonvilles adjacents.

Une décharge très appréciée par les industriels et certains politiciens
Tous les déchets des industries, des hôtels et  restaurants, de l’aéroport et des ménages vont à Dandora… et tout cela sous la gestion de groupes de jeunes (que l’on pourrait appeler mungiki, pourquoi pas ??) qui, d’après quelques investigations accablantes sont sous la tutelle de politiciens kényens;  ces derniers étant pour la plupart propriétaires des camions et agissant en tant que « parrains » dans leurs petites parcelles.

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