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C’est la photo du week-end postée par Tony Crocetta, photographe animalier, sur le site collaboratif du NouvelObs.

Je suis photographe animalier et guide de safari au Kenya où je travaille six mois par an. Début août dernier, j’étais en safari avec un groupe de clients dans un 4×4 dans le parc de Maasaï-Mara, sans conteste le plus somptueux du pays et véritable joyau du règne animal, de réputation mondiale.

Et il reçoit un appel l’informant qu’un python est en train d’avaler un impala ! Il s’empresse donc d’y aller et a posté ces deux photos.
Tony Crocetta - Python mangeant un impala Tony Crocetta - Python mangeant un impala

Tony dit :

Nous sommes arrivés vers 16 heures sur les lieux de la scène et l’avons quitté à 19 heures à la nuit tombante. Le python avait ingurgité dans ce laps de temps près des deux tiers de la gazelle.

La digestion ne se compte ni en heures ni en jours mais en mois, voire en années ! Des études indiquent qu’après avoir ingurgité une grosse proie conséquente, un python peut ne plus se nourrir pendant deux ans !

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Un python au parc de NairobiL’air de rien, il y a beaucoup de pythons au Kenya… Du coup, le python est souvent accusé à tort par les locaux pour la perte de chèvres dans le village – les locaux ignorant souvent que des pythons géants ne se nourrissent qu’une fois par mois ou tous les deux mois et qu’un seul python ne pas être responsable de la perte de 20 chèvres dans le mois !

Il y a même au parc de Nairobi !!


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Et ceux qui ont une bonne mémoire se souviendront de l’histoire de Ben Nyaumbe en avril 2009 qui avait été attrapé par un python géant, près de Malindi.

J’ai marché sur quelque chose de mou et tout d’un coup ma jambe était bloquée dans le corps d’un python géant.

Mais le python ne lâchait pas prise et continuait à serrer le haut du corps de Nyaumbe.

Il continué à serrer et j’avais sa queue au niveau de ma bouche. Je l’ai mordu très fort mais je ne pouvais rien faire d’autre étant donné que mes mains étaient coincées

Le python a grimpé à l’arbre et s’est trainé jusque sur une branche; puis il a légèrement desserré permettant ainsi à Nyaumbe de dégager une de ses mains, de prendre le téléphone dans sa poche et d’appeler le voisin.

J’imagine la discussion :

Euh, je t’appelle, je suis dans un arbre, strangulé par un serpent !

Lorsque le voisin et police sont arrivés, ils ont attaché une corde autour du python puis l’on tiré par terre. Le serpent a ensuite été mis dans trois sacs et amené à un « snake park« ; mais il s’est échappé depuis*

* comprendre on l’a tué et vendu la peau

Kallou aimerait compiler un “carnet d’inspirations”… Pour cela, il faut que chacune de nous photographie un élément fétiche de notre garde-robe…

Je contribue in extremis (elle ferme le carnet le 15)  avec ceci:

Boucle d'oreilles

Cette paire de boucles d’oreille, c’est Mr TheBigBoss qui me les a offertes , nous étions sur la côte, à Malindi, dans une échoppe improbable tenue par un indien qui m’a offert des citrons verts de son jardin (j’ai encore le parfum de ces merveilles dans les narines, et pourtant, ça date de 2003 ou 2004…)

Bref;  j’adore les bijoux en argent, j’adore tout ce qui est en forme de croissant de lune (des vieilles superstitions – et je suis lunatique, aussi, et pas qu’un peu!) et parmi toutes mes boucles d’oreilles, c’est cette paire là que j’aime le plus…

Un technicolor de kikoisTout ceux qui habitent ou qui ont visité le Kenya connaissent le kikoi, une sorte de paréo en coton très coloré que l’on passe autour de sa taille. A l’origine, les kikois étaient portés par les hommes de la culture swahili qui portaient également le tissu à la taille.

Au Kenya, les kikois font surement partis des articles les plus vendus dans le pays, leur prix est minime (entre 200 et 400 Kshs), ils sont fashion, colorés et pour la plupart de bonne qualité. Bien que la plupart des kikois soit importés, il existe encore beaucoup de groupes de femmes/coopératives qui tissent le coton pour confectionner des kikois à la main et quelques sociétés kenyanes qui tissent le tissu en usine pour exportation (UK, Japon, etc.).

Ces dernières années, une société britannique – Kikoy Company UK Ltd – a exploité le filon en exportant des kikois et en ouvrant quelques magasins dans certains pays du Commonwealth (UK, Australie, etc.) et cela a l’air de marcher… Chaque année, il y a une nouvelle collection comportant beaucoup de produits différents (de la serviette de bain au kikoi original) et le nombre de magasins The Kikoy co. qui s’ouvrent au Kenya ne cesse de grandir, et beaucoup dans des endroits touristiques ou populaires (genre gallerie marchande).

(suite…)