Articles par mot clé/tag: Naomi Campbell
« The Rape of Africa« critique le consumérisme occidental et ses impatcs néfastes sur le continent african. S’inspirant de la peinture classique de Botticelli, « Venus et Mars« , cette oeuvre représente Naomi en vénus africaine, et sous le thème des combats, des images d’enfants-anges soldats et d’extractions minières illégales d’or et de diamants…
Il ne reste plus qu’à y ajouter un diamant sur le cou de la sainte-nitouche de Naomi et une photo de Charles Taylor à côté des enfants soldats !!!
David dit « J’ai utilisé l’image de l’Afrique dans cette oeuvre comme symbolisant le berceau de l’humanité, cette idée de la mère Afrique comme étant notre terre maternelle à tous; l’extraction d’or en Afrique est en train de détruire la société et le continent tout entier mais l’or continue d’être une obsession en occident. Les souffances humaines et les impacts environnementaux sont immenses, nous sommes en train de dégrader notre terre et de violer notre mère pour assurer notre sécurité financière, mais en même temps nous promouvons notre popre insécurité »
A coté, trois collages/études…
”Les Mungiki, la secte qui ne porte pas de sous-vêtements”
– OU –
“Pourquoi les pauvres au Kenya sont obligés de porter des sous-vêtements, même sales !!“
Et oui, le Kenya s’agite encore un peu, tel un volcan dormant qui rugit de temps en temps pour signaler que le pays est loin d’être stable… Le sol tremble, le cabinet déborde, les jeunes râlent et les voitures brûlent…
Voilà les dernières nouvelles du pays donc !
Tout ceux qui habitent ou qui ont visité le Kenya connaissent le kikoi, une sorte de paréo en coton très coloré que l’on passe autour de sa taille. A l’origine, les kikois étaient portés par les hommes de la culture swahili qui portaient également le tissu à la taille.
Au Kenya, les kikois font surement partis des articles les plus vendus dans le pays, leur prix est minime (entre 200 et 400 Kshs), ils sont fashion, colorés et pour la plupart de bonne qualité. Bien que la plupart des kikois soit importés, il existe encore beaucoup de groupes de femmes/coopératives qui tissent le coton pour confectionner des kikois à la main et quelques sociétés kenyanes qui tissent le tissu en usine pour exportation (UK, Japon, etc.).
Ces dernières années, une société britannique – Kikoy Company UK Ltd – a exploité le filon en exportant des kikois et en ouvrant quelques magasins dans certains pays du Commonwealth (UK, Australie, etc.) et cela a l’air de marcher… Chaque année, il y a une nouvelle collection comportant beaucoup de produits différents (de la serviette de bain au kikoi original) et le nombre de magasins The Kikoy co. qui s’ouvrent au Kenya ne cesse de grandir, et beaucoup dans des endroits touristiques ou populaires (genre gallerie marchande).
